L’Appellation Pessac Léognan c’est …

• Superficie : 1 600 hectares
• 60 châteaux dont 16 crus classés de graves, et 1 Premier Cru de Bordeaux, Haut-Brion bien sûr.
• Sols : graves pyrénéennes.
• Climat Océanique
• Cépages :
  • rouge : cabernet sauvignon principalement, merlot et cabernet franc.
  • blanc : sauvignon parfois associé au sémillon

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Nous avons dégusté

Pessac Léognan Rouges

vins ouvert l’après midi de la dégustation, dégustation à l’aveugle, vins servis par paires, verres Spiegelau Authentis

Larrivet Haut-Brion 2008 : Bouchonné
Malartic Lagravière 2007 : Pas mûr du tout, exit !
Solitude 2006 : nez simple, bouche légère, BOF
Bouscaut 2005 : nez fin et épicé, de la matière en bouche, mais alcooleux et amer BIEN-
La Louvière 2004 : nez roti, bouche dense et concentrée, BIEN+
Eck 2002 : Nez plus fin, bouche élégante, toastée, mais court BIEN+
Carbonnieux 1990 : Joli, charmeur, mais fatigué, il était TRES BIEN
Carbonnieux 1979 : Il avait une belle matière élégante, mais là il est mort

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Aucun de ces vins n’est ou n’était un grand vin (c’est ce qui est promit sur les étiquettes). Mais est-ce possible de faire des grands vins à ce volume et à ce prix ? Mis à part le 1990, le 1979 étant mort, aucun de ces vins n’a un « toucher de bouche » qui vous emmène, qui vous emporte sur les chemins d’une France profonde, dans les sous-bois aux parfums de tabac et d’humus, épicé, roti  … Ces arômes sont présents ici ou là, mais il n’y a pas là de paysage, d’espace, d’air, d’harmonie, car ce que ces bordeaux modernes microbullés ont gagné en puissance et en immédiateté, ils l’ont perdu en charme peu plus discret (désuet ?) et surtout persistance ! Or, le grand vin se cache dans les sensations ! et de fait, aucun souvenir olfactif ne m’est resté, ni à la fin de la série ni le lendemain …

Ces vins de seconde zone qu’on trouve facilement durant les foires aux vins, sont souvent pas mûrs, et donc très chers pour ce qu’ils proposent. Les gros calibres ne veulent plus de nous donc on s’en désintéresse, donc on comprend que globalement, il faut se rabattre sur les petits producteurs et viser les années chaudes.