Pêché dans le livre encyclopédique de Médard Barth « Der Rebbau Elsass », relaté dans les Saisons d’Alsace N°3 de 1952
Jean-Louis Vaudoyer, de l’Académie Française, écrivait
» voisins et amis des forêts ombreuses et des prairies fécondes, les vignobles alsaciens enfantent des vins dont les limpides blondeurs invitent à évoquer les frais élans des torrents, la cristalline mélodie des sources, les jaseries joyeuses des fontaines »
Et dans un autre élan
« Chaque vin, a un corps qui par la forme, la couleur, la transparence du verre dont il est fait, le symbolise ; le corps de son cœur, de son esprit, de son tempérament ; dirons-nous : le corps de sa voix ? des « correspondances » peuvent être établies entre tel vin et tel instrument. Pour nous en tenir à la France, la bourgogne joue du violoncelle et le bordeaux du violon ; le champagne souffle (cela va de soi) dans une flûte et les vins du Rhône dans un galoubet. Quant aux vins d’Alsace, écoutez-les siffler de toute leur jeune exubérance dans des fifres : les sons lestes, agiles, s’élancent, s’effilent s’aiguisent en de scintillants et fringants scherzos »