Les débuts d’une viticulture écologique ?
Rares sont les viticulteurs qui travaillent leur vigne sans fertilisants. Pourtant, c’est à priori étonnant pour le béotien, car la vigne est une liane vigoureuse et les vitis disent eux-mêmes que pour obtenir un bon vin il faut se battre contre la vigueur naturelle de la plante. Alors, les voir mettre des fertilisants pour ensuite les voir se battre contre les branches qui poussent de toutes part peut sembler contre-nature…
On pourrait imaginer qu’une agriculture « écologique » pourrait exister. Bien plus que seulement « biologique », une viticulture en harmonie avec la nature chercherait à créer un équilibre sur place, sur le terrain entre d’une part le sol, la vigne et les autres paramètres comme le climat, sans apports extérieurs.
A condition alors que la vigne soit une plante qui soit apte à proliférer dans l’écosystème donné … et considérant que le broyage des sarments apporte la plus grosse part de l’engrais naturels, complété par le travail des vers de terre, la dégradation des plantes, etc… et sachant par ailleurs que la vigne n’est pas gourmande en azote, et quand le sol permet au vigneron de gérer les réserves hydriques, et d’autres conditions assurément … euh oui, pardon, stop, tout ça n’est pas si simple, mais cette recherche d’équilibre, c’est ce que pratique Florian Beck Hartweg à Dambach-la-Ville, sur un terrain granitique recouvert d’un sol auquel il a su donner un équilibre adapté au lieu. Et ce jeune vigneron le fait avec flair, application, et avec succès même, il nous l’explique bien ici ici… intéressant en tout cas… (et ce texte d’intro n’engage que moi 🙂